Âgée de 32 ans, Imane Fadli est aujourd’hui chef de produit marketing dans le secteur du carburant au Maroc. En janvier 2015, après avoir terminé ses études à l’ISIC, elle a remis le cap vers sa terre natale. Depuis, la jeune trentenaire s’investit au sein du groupe AKWA, un holding englobant des dizaines d’entreprises. Portrait d’une ancienne isicienne au parcours authentique, épanouie dans son travail.

 

 Fadli Imane

Imane Fadli, ancienne étudiante de l’ISIC. © Fadli Imane

 

En 2012, Imane Fadli a intégré le Master en Communication des Organisations : Expertise, Audit et Conseil, ancien nom du présent Master Consulting et Expertise en communication à l’ISIC Mastercom de l’Université Bordeaux Montaigne. À son arrivée en France, l’actuelle Product manager a d’abord terminé sa licence en Sciences de l’Education, études qu’elle avait entamé à l’Université MOHAMMED V à Rabat.  Au souvenir des périodes de sa formation, l’ancienne isicienne, prenant un air mi-sérieuse mi-enjoué, se remémore une ambiance « très agréable et solidement riche d’un point de vue académique » qui fut « l’une des plus belles expériences » qu’elle a pu faire tant sur le plan personnel que professionnel. « Je garde que de beaux souvenirs de ma vie d’étudiante. De temps en temps, j’essaye de voyager à Bordeaux pour revoir les collègues de l’ISIC avec lesquels je suis restée en contact », raconte-t-elle sur un ton de confidences.

 

 

Du Maroc à la France, des objectifs précis…

 

La tête bien placée sur les épaules, la jeune femme savait ce qu’elle voulait faire en laissant derrière elle sa terre natale. Fadli n’y va pas par quatre chemins quand il s’agit de préciser les objectifs qui l’ont amené à entreprendre des études en communication : «Dans mon cursus en Sciences de l’Education, j’avais quelques matières en communication qui étaient très génériques. Je voulais creuser davantage en choisissant ce master à l’ISIC. L’objectif était d’acquérir des connaissances et de maîtriser les concepts fondamentaux pour travailler par la suite dans le département d’une structure privée ou publique en rapport avec mes études.»

Aujourd’hui, de nombreux étudiants étrangers peuvent candidater, (comme Fadli l’a fait) à l’UBM via la plateforme Campus France qui leur est dédiée avant d’aller demander leur visa « long séjour » pour études en France. C’est ainsi que notre étudiante a ouvert un compte en ligne pour faire traiter son dossier et a décroché le sésame pour l’ISIC.

 

 

Entre objectifs et assiduités, des attentes comblées

 

Le master en communication de l’ISIC lui a permis d’atteindre son objectif professionnel et d’intégrer le marché du travail sans difficulté« Grâce à la qualité de ma formation reconnue comme étant l’une des premières dans la communication en France, j’ai rapidement décroché mon premier travail en tant que chef de projet et Community Manager au sein d’une agence de communication à Rabat en mettant en avant ces informations dans mes lettres de motivation», reconnaît Fadli, sourire aux lèvres.

Mais pourquoi un tel attrait pour la communication ? “L’ensemble des méthodes et des actions de communication qu’une organisation peut appliquer pour promouvoir ses propres services et véhiculer une image de marque positive reste l’un de mes moteurs de fascination.” précise-t-elle.

Fidèle à son expérience isicienne, Fadli se souvient de son passage en France comme l’une des expériences les plus riches de sa vie :  « C’était un agréable travail d’adaptation au quotidien, j’ai fait connaissance avec des professeurs et des étudiants avec des coutumes, des traditions, des habitudes culinaires très différentes des miennes.

Carte Imane Fadli

Cartographie du parcours professionnel d’Imane Fadli

 

De la communication digitale au marketing

 

Lorsque Fadli a terminé ses études, elle s’est mise à postuler un peu partout en France et au Maroc. « Quand une première agence marocaine de communication a répondu à ma demande par mail, j’étais toujours à Bordeaux. J’ai donc passé un entretien sur Skype et ensuite je suis retournée au Maroc pour rencontrer l’équipe et préparer mon intégration à l’agence. Le retour au Maroc était de toute façon prévu dans mes projets. J’ai appris, pendant mes trois ans à l’agence, à intégrer les usages d’internet, des réseaux sociaux, des applications mobiles et du multimédia dans la stratégie des relations publiques des clients. »

La cheffe de produit marketing à AKWA a d’abord travaillé en agence de communication SLB dans le digital et s’est, par la suite, orientée vers le marketing : « Après SLB j’ai intégré une autre agence qui s’appelle MAGNETO MEDIA en tant que consultante en marketing digital et CM. Et c’est qu’après ces deux expériences que j’ai postulé à AKWA, l’entreprise pour laquelle je travaille maintenant. C’est ça l’avantage des métiers de la communication et du marketing, on touche un peu à tout. Je m’y retrouve beaucoup car cela me  permet de toucher à la fois la communication et l’aspect commercial. Il y a beaucoup plus de challenge. Et puis le travail chez l’annonceur permet de développer un sentiment d’appartenance, ce qui n’était pas le cas en agence puisqu’on travaillait pour plusieurs marques à la fois. »

Célibataire et vivant aujourd’hui à Casablanca, la jeune marocaine poursuit sa voie professionnelle. Comme quoi, travailler à l’étranger ou dans son pays d’origine après des études à l’ISIC reste une belle fenêtre ouverte sur l’avenir.

 

 

Eunice Eliazar

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