Parmi les étudiants diplômés de l’ISIC chaque année, quelques-uns décrochent un CDI, et certains ont même l’opportunité d’être embauchés par l’organisation dans laquelle ils ont fait leur stage de deuxième année. Ce stage peut réellement être un tremplin vers la vie active. Témoignages de Inès Alliouane et Pauline Tixier, anciennes étudiantes de l’ISIC qui nous racontent comment leur stage de M2 leur a ouvert la voie.

Stage et réseau, une opportunité

Inès Alliouane

Aujourd’hui, après un stage de Master 2 dans la même entreprise, Publicis Conseil, les deux anciennes étudiantes sont en CDI ; et elles le doivent à la fois à leur réseau mais aussi au fait d’avoir été force de proposition. C’est par exemple le cas d’Inès, qui a fait son stage en tant qu’assistante chef de publicité, et qui a su dès le début annoncer la couleur : “j’ai fait savoir dès mes trois premiers mois que je voulais rester, j’ai tout fait pour prouver que j’étais polyvalente, proactive et motivée. Et après un entretien sur mes motivations, le Directeur du budget m’a proposé un CDI avant même la fin de mon stage”. Elle précise l’importance d’une grande  détermination : “Dans une agence aussi grande que Publicis, la demande pour rester en CDI est énorme, il faut donc être capable de se démarquer”.

 

Pauline Tixier, aujourd’hui en CDI à l’agence W

De son côté, Pauline a profité du réseau de sa tutrice, elle raconte : “Lors de mon stage de fin d’études chez Publicis Conseil, elle m’a aidée à trouver un emploi en partageant ma candidature auprès de son réseau, et c’est un ancien collègue à elle qui m’a fait passer un entretien à la suite duquel j’ai été recrutée en tant que Cheffe de projet à l’agence W”. Elle reconnaît “avoir eu de la chance car il a tout de suite été question de CDI, un poste de junior pérenne pour un client historique de l’agence”. Deux manières différentes d’atteindre le Graal qui prouvent que les bénéfices du stage sont nombreux et diversifiés.

“La transition a été un challenge”

En repensant à l’obtention de ce CDI, les deux anciennes étudiantes s’accordent à dire qu’il représente de nouvelles responsabilités. “La transition a été un challenge, cependant je me suis retrouvée en autonomie totale, avec la confiance de mes supérieurs et cela me permet de grandir un peu plus chaque jour”, témoigne Inès, ancienne étudiante du Master Consulting et expertise en communication. Elle reconnait tout de même que “le fait de passer de l’Université au monde du travail directement est un peu stressant. On est forcé de se responsabiliser et se jeter à l’eau avec les connaissances qu’on a pu acquérir au cours de notre parcours universitaire et nos expériences professionnelles”.

Coté missions, Inès a pu constater la différence entre son stage et son poste de cheffe de publicité. “Mon travail était axé sur la coordination internationale entre les différentes agences de Publicis, et aider à l’implémentation des stratégies de marques et des conceptions créatives dans les différents pays” se rappelle-t-elle. Ce qui marque un grand changement avec son travail actuel. Aujourd’hui Inès explique “mes missions résultent plus de la relation client et de mener à bien le déploiement des différentes campagnes. Je suis impliqué du début à la fin du processus”. Concernant l’accueil réservé par ses collègues, “on m’a tout de suite mis dans le bain et délégué des missions” avoue Inès. En effet son intégration a été très naturelle puisqu’elle connaissait déjà son équipe de travail.

Pauline, elle aussi, avoue de son côté que “c’est assez agréable de pouvoir prendre des initiatives dans son travail”. En effet, elle qui était assistante de publicité chez Publicis, avec pour mission de la gestion de projet, prise de brief auprès des clients ou encore du travail sur la stratégie, a pu se rendre compte de la différence entre son stage et son poste en CDI. “Maintenant en tant que cheffe de projet j’ai vraiment plus de responsabilités et je suis le projet de A à Z”. Pauline explique que dans son travail actuel elle a “la gestion des plannings, la relation client à gérer, des budgets à faire”, en plus des missions qui lui étaient confiées en stage. De plus elle a profité d’un bon accueil de la part de ses collègues car “l’équipe était très récente, et il y avait une très bonne ambiance” se souvient-elle. Pour autant, être embauché en CDI peut tout à fait être effrayant pour des jeunes étudiants comme confirme Pauline qui avoue “avoir eu des gros doutes au début, avoir l’impression de m’enfermer dans un job”, mais affirme sans hésitation que “c’est une vrai sécurité d’avoir un CDI”. L’ancienne étudiante du Master Stratégie et politique de communication mesure déjà l’importance d’avoir décroché un emploi stable à la suite de son stage de fin d’études.

Quid du futur ?

Malgré le CDI précoce les deux anciennes de l’ISIC se sentent encore curieuses et ont une idée plus ou moins précise de ce qu’elles souhaitent pour leur avenir. Inès, qui avait débuté son parcours universitaire par une Licence LEA avant de s’engager dans le domaine de la communication, espère “dans un premier temps [se] concentrer sur [son] expérience en agence”. Pour elle, “le monde de la publicité est un milieu très stimulant” et elle espère exercer dans ce domaine un certain temps. Pauline, qui a réalisé l’ensemble de ses études en communication (DUT, Licence et Master), semble avoir trouvé sa place : “Je souhaite continuer dans l’agence où j’évolue car il s’agit d’un poste intéressant et formateur. Dans le futur, j’aimerais pouvoir multiplier mes expériences selon les opportunités que j’aurai”.

Avec des parcours différents, Inès et Pauline prouvent qu’avec détermination et ambition le stage de fin d’étude peut déboucher sur un CDI.

Robin Botteau, étudiant en première année Consulting et Expertise en communication